La responsabilité de l’Europe ne peut donc être fondamentalement engagée, encore moins aujourd’hui, sauf falsification de la réalité. Il reste donc à l’Europe de faire ce qu’elle doit faire en termes d’asile et de protection et de cesser d’être munichoise en redonnant aux mots leur vrai sens comme le rappelait un Sage chinois il y a plusieurs siècles : « A la tête d’un Etat qui ne gouvernait plus rien, l’Empereur, en désespoir de cause, fit mander un sage et demanda quelles réformes il devait entreprendre pour que la Chine fût à nouveau la Chine. « Redonner aux mots leur exacte signification, répondit le sage, est la première d’entre elles. »

Michel MERCIER
Président de l’Union Gaulliste pour la Démocratie UGD