Ce qui se passe aujourd’hui en France durant cette campagne présidentielle 2017 est extrêmement grave pour la Démocratie et pour l’avenir de la France.

Toutes les explications du monde ne pourront justifier que « l’affaire Fillon » soit le résultat du seul et unique hasard, qu’aucunes mains fourbes et sournoises n’aient œuvré dans un calendrier précis mortel pour conduire au retrait et éliminer politiquement François Fillon. Le candidat officiel et légitime de la Droite et du Centre a certes rendu sa situation plus difficile par une déclaration inexacte en indiquant qu’il était convoqué par la Justice le 15 Mars 2017 pour une mise en examen alors que celle-ci n’est pas, à ce jour, effective et qu’il pourrait ressortir comme « témoin assisté ». Cette erreur de communication ne doit pas être suffisante pour engager son retrait.

Depuis plusieurs décennies, les électeurs de la Droite et du Centre et tous ceux qui votent par colère pour le Front National sont largement majoritaires dans le pays. Malgré cette majorité écrasante, un Premier Ministre et un Président de la République de gauche, socialistes, ont été élus en 1997 et 2012, entraînant la France vers le déclin. Ces électeurs ne sont pas responsables de ces défaites uniquement dues à la médiocrité de leurs Dirigeants et à l’efficacité du piège tendu en 1986 à la Droite par François Mitterrand.

Parce que je suis gaulliste c’est à dire fondamentalement attaché à l’intérêt supérieur de la France, j’invite tous ces électeurs de la Droite et du Centre et tous ceux du Front National qui sont républicains, au-delà de leur propre opinion sur « l’affaire », de leurs humeurs et de leurs rancoeurs, toutes compréhensibles, à faire bloc aujourd’hui autour de François Fillon dans cette élection présidentielle 2017, vitale pour la France.

J’invite tous les Elus de la Droite et du Centre qui se sont mis en retrait, au-delà de leurs intérêts partisans, de leurs querelles et de leurs égo à se ressaisir, et à lancer un appel commun unanime à soutenir massivement François Fillon, candidat officiel et légitime de la Droite et du Centre.

Tous les états d’âme aussi justifiés soient-ils ne doivent plus prévaloir dans ce moment critique.

L’intérêt national et supérieur de la France et la Démocratie sont désormais directement en jeu.

 Michel MERCIER

Président de l’Union Gaulliste pour la Démocratie UGD
Président Fondateur Les Républicains (2001)