Notre ambassadeur Mathieu Claveau navigateur est arrivé ce Lundi 28 novembre – Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022]
Notre ambassadeur skipper Mathieu Claveau navigateur est enfin arrivé à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, après ces 19 jours éprouvants en mer. À bord de son #Class40 Vintage « Prendre la mer, Agir pour la forêt », Mathieu a parcouru les 3542 milles de cette course mythique avec succès en décrochant la 28ème place.
Nous sommes fiers de notre ambassadeur, de son courage et de sa détermination pour cette course mais également de son engagement et de son dévouement en faveur du renouvellement des forêts françaises.
La campagne #1mille, #1arbre nous a permis de récolter 15 300 euros grâce aux dons de 4 mécènes entreprises et une dizaine de donateurs particuliers. Nous remercions chaleureusement tous les mécènes engagés et/ou présents lors de cette course.
@fortil
@System-c bioprocess
Groupe ROSE
@MAISON BRETAGNE
Seguin poêles et cheminées, une histoire de flamme
@Regional Interim – R Interim
Olivier FERRON
Michel Hamon
Eric Ferron
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[Route du Rhum] Réaction de Mathieu recueillie par l’organisation de la Route du Rhum à son arrivée
Ce lundi 28 novembre, à 15h54mn05ec locale (à 20h54mn05sec, heure de Paris), Mathieu Claveau a franchi en 28è position la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Son temps de course est de 19 jours 06 heures 39 minutes 05 secondes. Le skipper de Prendre la mer, Agir pour la forêt a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 7,66 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4185,08 milles à la vitesse moyenne de 9,05 nœuds. Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 5 jours 03 heures 30 minutes 25 secondes après le vainqueur en Class40, Yoann Richomme.
💬Les réactions de Mathieu à son arrivée :
Premières impressions
« C’est forcément beaucoup d’émotions après cette dernière journée de course. D’arriver ici, c’est un peu la consécration d’une première transat en solitaire terminée – la première j’avais coulé ! – C’est une satisfaction par rapport à 2011, sans compter que l’arrivée ici est grandiose. Le tour de Guadeloupe, j’ai adoré, d’autant plus que cela m’a permis de doubler deux bateaux. »
La course
« Tout s’est déroulé comme je voulais. Je suis aussi très content de ma course au niveau stratégie jusqu’après les Açores. Ensuite, je ne sais pas s’il y a eu une onde d’Est ou d’Ouest, je n’ai pas tout compris ; et ce qui était assez frustrant, c’est que vu l’âge de mon bateau, je ne pouvais pas batailler par rapport à ceux qui n’étaient pas allés au front, dont certains qui y ont navigué en mode tranquille. Le bateau est quand même censé finir dans les trois derniers. Donc de terminer 28e, c’est aussi une belle ode aux vieux bateaux. De terminer premier bateau vintage, cela compte beaucoup pour moi. J’ai beaucoup échangé avec Morgane (Ursault-Poupon) qui court sur le deuxième et dernier bateau vintage et on bataille souvent ensemble. Pour moi, c’était un vrai défi d’arriver avant elle. Je sais qu’elle est très performante au près et qu’elle n’avait pas peur d’aller au front ; et au portant, son bateau marche bien aussi. Je devais attendre qu’elle fasse un faux-pas ou qu’elle casse une voile, ce qui a fini par lui arriver. Ce qui m’a permis de prendre un peu de distance, avant que je finisse par casser à mon tour 24 heures avant l’arrivée. »
Les émotions
« Sur la course, j’ai eu beaucoup d’émotions profondes qui sont ressorties, de savoir pourquoi je suis là, de musiques qui questionnaient pourquoi je fais de la course au large. Même si quand j’ai passé la ligne, de revoir tout le monde, cela m’a donné l’impression d’être parti hier, alors que cela fait 19 jours ! J’ai eu deux-trois jours un peu longs. Jusqu’aux Açores, avec des enchaînements, et de la tactique – ce que j’adore – je me suis régalé. Et ensuite dans les alizés, c’était un peu plus monotone. Et enfin sur le tour de Guadeloupe, je me suis éclaté ! C’était à la Méditerranéenne dans des conditions que j’aime bien.
Cette Route du Rhum, c’est un passage mythique. La terminer, c’est déjà bien. Et je la finis en bonne position. Hormis un spi, et petit balcon, le bateau est nickel. Rien de grave ! Je remercie grandement mon électronicien qui a tout refait sur le bateau cet hiver. Tout a fonctionné. À part deux-trois petits trucs, je n’ai pas bricolé.
Je crois que Loïck Peyron disait que s’éloigner de tout rapproche de l’essentiel. Par rapport à ma famille, ma femme et mes enfants, j’ai ressenti beaucoup de choses. Ce sont des projets très lourds à porter pour eux, d’autant plus que, moi, je travaille à côté. Et là, j’ai très envie de passer du temps avec mes proches, et de manger ! »
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